Mardi 18 février marque une nouvelle étape dans notre voyage avec notre arrivée à Pondichéry, ancien comptoir français. On y trouve quelques indiens qui parlent français. Nous sommes répartis dans 2 hôtels de la rue Alexandre Dumas à une centaine de mètres de la plage où trône une statue gigantesque de Gandhi.
La visite de l'ashram de Sri Aurobindo n'a laissé personne indifférent. Au centre d'une cour ombragée d'arbres se trouve le « Samadhi » couvert de fleurs. Ce sanctuaire de marbre blanc abrite, dans deux chambres séparées, les restes physiques de Sri Aurobindo et de la Mère, la créatrice de la cité d'Auroville. Les visiteurs font le tour du mausolée, le touche puis vont s'asseoir à proximité pour un moment de recueillement. Le silence est de mise, aucune photo n'est autorisée. Pour certains c'était l'étonnement d'une telle ferveur, pour d'autres une parenthèse silencieuse dans l'agitation bruyante de le rue et pour quelques uns, une expérience de méditation peu ordinaire.
Dans le temple voué à Ganesh, une toute autre ambiance nous a tout autant surpris. Un vacarme assourdissant y régnait pendant les pooja (bénédictions) et toujours la même ferveur.